Salammbô
C’est un classique mais revisité, Je vous propose : Salammbô Babette Masson.
un grand texte et une belle langue mais pas trop long,
du théâtre d’images,
l’utilisation de matières surprenantes détournées et manipulées pour l’originalité, une équipe nationale et reconnue et néanmoins sympathique,
Un orient fantasmé barbare et rutilant envoutait Flaubert.
Un orient toujours fantasmé aujourd’hui nous effraie par sa violence et ses logiques qui nous échappent.
Pour répondre à Flaubert et à son hostilité légendaire à l’égard des illustrations, le théâtre d’objet est le seul chemin possible pour provoquer notre imaginaire le plus intime et nos images subjectives en jouant des variations d’échelle. Carthage refuse de payer l’immense armée de mercenaires qui lui a permis de gagner la guerre contre Rome.
Le désert saturé de sang et de violence devient l’espace d’un conflit sans merci.
L’angoisse de perdre leurs privilèges poussera les riches édiles de Carthage à aller jusqu’au pires extrémités, comme de tout temps prêts à tout pour garder leur pouvoir.
Un jeune général tombe éperdument amoureux d’une jeune prêtresse de Tanit.
Et parce que la langue de Flaubert est somptueuse
Ce sera un péplum plein d’opulence, d’audace, d’épique, d’humour et de fureur, de sable, de sang, d’objets indomptés…
L’histoire peut commencer
« C’était à Mégara, faubourg de Carthage, dans les jardins d’Hamilcar… »
*sous réserve de confirmation